Marie-Antoinette.
Marie-Antoinette de Sofia Coppola a eu droit à une belle montée des Marches à Cannes, mais pas de récompences. Film réussi, qui peut paraître un peu désuet face aux films politiques de cette année, mais qui ne méritait en tout cas pas ces sifflets. Et il n'y a même pas l'excuse du trop-plein médiatique comme avec le Da Vinci.
Marie-Antoinette, je m'y suis mise avant que ce ne soit la mode. C'est-à-dire il y a 6 mois, quand j'ai lu la biographie du personnage par Zweig (livre que je recommande chaudement en passant). J'ai vraiment retrouvé dans le film les personnages. Marie-Antoinette ni stupide ou cruelle, mais adolescente, frivole, qui veut s'amuser et à qui on ne refuse aucun caprice. Louix XVI indécis, pas vraiment à sa place mais qui tient à sa femme.
Et bien sûr la Cour de France, avec ses regards mesquins, ses cancans à n'en plus finir, ses codes un peu ridicules qui perdurent même quand le peuple hurle aux portes du château. Tout un ensmble qui doit sembler bien mystérieux pour une Américaine.
J'y ai retrouvé tout cas. Car le film possède une qualité indéniable : il sait nous transporter. Pendant 2 heures, on quitte la salle obscure pour la vacuité de Versailles. On est hors de notre quotiden, l'esprit de l'époque est bien là.
Le défaut ? Peut-être ce quon retrouve dans chaque film de Sofia Coppola : il y a pleins de choses bout à bout, mais pas vraiment de tout. Mais comme ces "choses" sont très réussie, ça rattrape. Des plans origniaux, un point de vue intéressant, d'exellents acteurs.... Que des scènes sublimes, mais sans vraiment de fil conducteur... D'où impression d'ennuie par moment.
Un petit mot tout de même sur ce qui fait aussi le charme du film : les costumes tout en crinolines, les décors tout en macarons Laduré... Un univers sucré et froufroutant que la réalisatrice a du beaucoup s'amuser à filmer.
Marie-Antoinette, je m'y suis mise avant que ce ne soit la mode. C'est-à-dire il y a 6 mois, quand j'ai lu la biographie du personnage par Zweig (livre que je recommande chaudement en passant). J'ai vraiment retrouvé dans le film les personnages. Marie-Antoinette ni stupide ou cruelle, mais adolescente, frivole, qui veut s'amuser et à qui on ne refuse aucun caprice. Louix XVI indécis, pas vraiment à sa place mais qui tient à sa femme.
Et bien sûr la Cour de France, avec ses regards mesquins, ses cancans à n'en plus finir, ses codes un peu ridicules qui perdurent même quand le peuple hurle aux portes du château. Tout un ensmble qui doit sembler bien mystérieux pour une Américaine.
J'y ai retrouvé tout cas. Car le film possède une qualité indéniable : il sait nous transporter. Pendant 2 heures, on quitte la salle obscure pour la vacuité de Versailles. On est hors de notre quotiden, l'esprit de l'époque est bien là.
Le défaut ? Peut-être ce quon retrouve dans chaque film de Sofia Coppola : il y a pleins de choses bout à bout, mais pas vraiment de tout. Mais comme ces "choses" sont très réussie, ça rattrape. Des plans origniaux, un point de vue intéressant, d'exellents acteurs.... Que des scènes sublimes, mais sans vraiment de fil conducteur... D'où impression d'ennuie par moment.
Un petit mot tout de même sur ce qui fait aussi le charme du film : les costumes tout en crinolines, les décors tout en macarons Laduré... Un univers sucré et froufroutant que la réalisatrice a du beaucoup s'amuser à filmer.