Ségo contre Béa.
Dans un des journaux de ce week-end sur France2, il y avait une interview en direct de L'Université du P.S. de Ségolène Royal.
L'interview de cinq minutes environ était une des meilleures démonstrations de la plus parfaite des langues de bois. Eviter les question génantes en répondant à côté, déballer ses idées, réciter son slogan ("désir d'avenir" deux fois en trois minutes), montrer son bilan et critiquer le clan opposé, tout en assurant que ça va très bien dans le sien.
Tous les hommes politiques, bien sûr, sont des habitués de la langue de bois à la tv. Le problème avec Ségo, c'est que ça se voit. Beaucoup.
Voila l'un des nombreux avantages de Sarko par rapport à elle : voila maintenant 4 ans qu'il peaufine sa technique médias. Depuis 2002, il a eu le temps de se faire aux difficultés télévisuelles. Son discours est à peu près le même que Ségo. Mais ça ne se voit plus.
Le problème de Ségolène : manque d'entraînement ! L'interview de ce week-end était d'un ennuie terrible. Le téléspectateur avait l'ipmression très nette de la voir lire son discours et de réciter son plan média fabriqué par son responsable image.
Voila le problème d'une grande tendance actuelle : faire passer les questions avant interview, histoire que l'homme (ou la femme) politique puisse étudier les meilleurs répones possibles. Et quand en face on retrouve une débutante des médias, tout tombe à l'eau. Le "Pas seulement en me rasant "de Sarko dans "1000 minutes pour convaincre" faisait tellement plus naturel !
Détail plutôt ironique, quand on sait que France 2 s'était insurgé le mois dernier dontre ce principe. Tout le monde venait chez tf1 au moment du CPE, et le service public s'est alors posé comme le garant d'une vrai liberté journalistique face à la chaîne privée mijorée.
Béatrice Schonberg paraissait plutôt énervé par cette langue de bois : toute une interview en direct gâchée ! Elle s'est quand même décidée à faire son boulot au mileu de l'entretien, en la coupant et la remettant à sa place, obligeant même à un peu d'agressivité.
Notons quand même la différence. PPDA lui n'a jamais eu l'air de s'en plaindre.
C'est peu-être un peu pour ça que les journalistes français ont de moins en moins de crédibilités auprès de leur public. On ne les sens plus ni vigilent, ni indépendant. Tout comme le "Lu et amendé" qui précèdent presque toutes les interviews politiques dans les journaux.
Faire des interviews complaisantes permet de se mettre les hommes politiques dans la poche, et s'assurer de quelques scoops.Dommage qu'ils se coupent ainsi du public, celui qui leur donnera de l'audiance ou achètera un quotidien
L'interview de cinq minutes environ était une des meilleures démonstrations de la plus parfaite des langues de bois. Eviter les question génantes en répondant à côté, déballer ses idées, réciter son slogan ("désir d'avenir" deux fois en trois minutes), montrer son bilan et critiquer le clan opposé, tout en assurant que ça va très bien dans le sien.
Tous les hommes politiques, bien sûr, sont des habitués de la langue de bois à la tv. Le problème avec Ségo, c'est que ça se voit. Beaucoup.
Voila l'un des nombreux avantages de Sarko par rapport à elle : voila maintenant 4 ans qu'il peaufine sa technique médias. Depuis 2002, il a eu le temps de se faire aux difficultés télévisuelles. Son discours est à peu près le même que Ségo. Mais ça ne se voit plus.
Le problème de Ségolène : manque d'entraînement ! L'interview de ce week-end était d'un ennuie terrible. Le téléspectateur avait l'ipmression très nette de la voir lire son discours et de réciter son plan média fabriqué par son responsable image.
Voila le problème d'une grande tendance actuelle : faire passer les questions avant interview, histoire que l'homme (ou la femme) politique puisse étudier les meilleurs répones possibles. Et quand en face on retrouve une débutante des médias, tout tombe à l'eau. Le "Pas seulement en me rasant "de Sarko dans "1000 minutes pour convaincre" faisait tellement plus naturel !
Détail plutôt ironique, quand on sait que France 2 s'était insurgé le mois dernier dontre ce principe. Tout le monde venait chez tf1 au moment du CPE, et le service public s'est alors posé comme le garant d'une vrai liberté journalistique face à la chaîne privée mijorée.
Béatrice Schonberg paraissait plutôt énervé par cette langue de bois : toute une interview en direct gâchée ! Elle s'est quand même décidée à faire son boulot au mileu de l'entretien, en la coupant et la remettant à sa place, obligeant même à un peu d'agressivité.
Notons quand même la différence. PPDA lui n'a jamais eu l'air de s'en plaindre.
C'est peu-être un peu pour ça que les journalistes français ont de moins en moins de crédibilités auprès de leur public. On ne les sens plus ni vigilent, ni indépendant. Tout comme le "Lu et amendé" qui précèdent presque toutes les interviews politiques dans les journaux.
Faire des interviews complaisantes permet de se mettre les hommes politiques dans la poche, et s'assurer de quelques scoops.Dommage qu'ils se coupent ainsi du public, celui qui leur donnera de l'audiance ou achètera un quotidien