Le meilleur des mondes.
C'est fou comme la vision d'un livre peut changer au fil des années. J'avais lus Le meilleur des mondes de Aldous Huxley en 3ème, je l'avais pris comme un bon roman de sciences-fictions. Je l'ai relu dernièrement... brrrr, autre vision.
Premier chapitre. J'en avais presqeu envie de vomir. La description des embryons prédestinés, créés en tubes, alignés par millier, les phrases hypnopédiques, les Alphas, Beta, Epsilon. La froideur avec laquel la description était faite. Les clones. La pensée qu'effectivement, techniquement, on était peu-être pas si loing d'un monde pareil... A donner le tournis.
Dans ce livre futuriste, les hommes sont créés uniquement en tubes à essaie, et y grandissent jusqu'à leur naissance. Il n'y a plus de mère, de père, de femmes enceintes. On décide par avance que fera cet homme, de quelle classe il sera, comment il sera physiquement. On maltraite les embryons des classes inférieurs, pour qu'ils naissent attardés. On les clones par millier, pour que tous les travailleurs d'une même usine soient tous les mêmes.
Les gens sont heureux, puisqu'ils font ce qu'ils ont été prédestiné à faire durant leur enfance. Ils ont appris à ne pas avoir d'autres envies. Il règnent dans ce monde un bonheur perpétuel calme. Au détriment de la Vérité, de l'Art.
Et au milieu de tout ça, quelques personnes qui se demandent ce qu'ils font là, sur qui la prédestination et les messages hypnopédiques n'ont pas très bien fonctionnés. Une histoire d'amour aussi.
Le roman est globalement très prenant, et fait froid dans le dos. Il pêche un peu au milieu, où l'action freine et où on ne voit pas trop où veut en venir l'auteur. Mais cela ne touche pas à la qualité globale.
A ranger dans la même catégorie que 1984, même si le ton n'est pas du tout le même.
Premier chapitre. J'en avais presqeu envie de vomir. La description des embryons prédestinés, créés en tubes, alignés par millier, les phrases hypnopédiques, les Alphas, Beta, Epsilon. La froideur avec laquel la description était faite. Les clones. La pensée qu'effectivement, techniquement, on était peu-être pas si loing d'un monde pareil... A donner le tournis.
Dans ce livre futuriste, les hommes sont créés uniquement en tubes à essaie, et y grandissent jusqu'à leur naissance. Il n'y a plus de mère, de père, de femmes enceintes. On décide par avance que fera cet homme, de quelle classe il sera, comment il sera physiquement. On maltraite les embryons des classes inférieurs, pour qu'ils naissent attardés. On les clones par millier, pour que tous les travailleurs d'une même usine soient tous les mêmes.
Les gens sont heureux, puisqu'ils font ce qu'ils ont été prédestiné à faire durant leur enfance. Ils ont appris à ne pas avoir d'autres envies. Il règnent dans ce monde un bonheur perpétuel calme. Au détriment de la Vérité, de l'Art.
Et au milieu de tout ça, quelques personnes qui se demandent ce qu'ils font là, sur qui la prédestination et les messages hypnopédiques n'ont pas très bien fonctionnés. Une histoire d'amour aussi.
Le roman est globalement très prenant, et fait froid dans le dos. Il pêche un peu au milieu, où l'action freine et où on ne voit pas trop où veut en venir l'auteur. Mais cela ne touche pas à la qualité globale.
A ranger dans la même catégorie que 1984, même si le ton n'est pas du tout le même.